Il est de bon ton de croire que l’on ne fait plus la guerre pour des particularités – la patrie, par exemple, mais seulement pour des “valeurs” universelles : la liberté, la tolérance ou la démocratie. Fini le temps où nos ancêtres étaient sommés de mourir pour l’Alsace-Lorraine ! Désormais, nos soldats meurent pour les droits de l’homme. Nous pensons que c’est plus propre, en tout cas c’est plus snob (…).
Chantal Delsol (14 juillet 2014, l’étrange fête nationale, Le Figaro, 14 juillet 2014)