Le flux et le reflux me font "marée".
(Raymond Devos)
Les marées sont un phénomène lié à l’attraction gravitationnelle de deux corps célestes qui rythment notre vie : la lune et le soleil. La lune, en orbite autour de notre planète La Terre, exerce une grande force d’attraction sur l’océan, mais le soleil aussi. Nous pouvons donc les prévoir, car les mouvements de ces deux astres sont calculés de manière très précise depuis longtemps.
Lorsque la hauteur d’eau est maximale, on parle de « marée haute » et lorsqu’elle est à son minimum, c’est la « marée basse ». La différence entre les deux s’appelle le marnage.
La lune, dans sa trajectoire autour de la Terre, va exercer une force d’attraction suivant un certain angle par rapport à l’axe Terre-Soleil. Lors des syzygies, la lune se trouve dans cet axe (pleine lune et nouvelle lune). Les effets d’attraction vont alors s’additionner : ce sont les marées dites de «vives eaux». Lorsque la lune est perpendiculaire à cet axe (premier quartier et dernier quartier), on a les marées de plus faible amplitude, appelées «mortes-eaux».
En France, une manière unique permet d’exprimer l’amplitude de la marée : le coefficient de marée qui prend une valeur comprise entre 20 et 120. Ce coefficient est défini par le service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM). On distingue :
Cette photo a été prise le 18 octobre à Brignogan-Plage à 10h52.
La marée était basse à 13h23 avec un coefficient de 112. Donc la hauteur devait encore diminuer de 2,2 mètres.