Le lierre meurt où il s'attache.
Proverbe français
30 mm - ISO 100 - 1/125s - f/9,5 - priorité à l'ouverture - léger travail sur la courbe de tonalité
C'est une liane arborescente, dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale. C'est une des rares lianes que l'on trouve en Europe et en Asie Mineure (avec la clématite, le houblon ou le chèvrefeuille) qui forme des tiges ligneuses rampantes ou grimpantes de taille indéfinie (il atteint facilement 30 mètres de long et 25 m en hauteur).
Il est inutile de couper les branches et d'arracher les pousses de lierre à tout-va, contrairement aux idées reçues. Le lierre ne mérite pas son surnom de « bourreau des arbres ». On voit parfois des arbres morts recouverts de lierre, mais celui-ci n'est pas responsable de la mort de l'arbre, qui ne lui sert que de support. Lors de promenades durant l'hiver, on pourrait croire que les arbres à feuilles caduques sont étouffés par le lierre, qui reste bien vert durant l'hiver, mais ce n'est qu'une fausse impression, donnée par l'opposition des cycles de développement entre le lierre et son support. Très rarement, les tiges du lierre finissent par enserrer complètement le tronc de l'arbre qui le supporte, mais comme il pousse verticalement et de façon rectiligne sur son support, et très rarement en s'enroulant autour comme le chèvrefeuille, il ne pose pas de problème à l'arbre (à la différence d'une glycine ou d'un vieux chèvrefeuille qui causent des déformations et retards de croissance à leur l'arbre-support).
(d’après http://fr.wikipedia.org/wiki/Lierre_grimpant)